jeudi 1 mai 2008

Tchameria e son histoire


Tchameria ou la région de Tchamourie (comme avait l’habitude de le nommer les militaires français au 19 siècle) est situé géographiquement au nord-ouest de la Grèce. Cette merveilleuse région a un très riche héritage Albanais, et a été injustement annexé que en 1912 par la Grèce. L’annexion de Tchameria par la Grèce n’était que la conséquence de la décision des Grands Pouvoirs de donner Tchameria à la Grèce, de même comme les Grands Pouvoir avaient pris de pareilles décisions de donner le Kosovo et d’autres territoires Albanais à la Serbie, au Monténégro, et à la Macedoine.
La parole Çam (Tcham) est une évolution du mot T’cham ou T’chamis ou Thiamis qui est le nom de l’ancienne rivière qui passe à travers la Tchameria( le mot T’chamis apparaît dans beaucoup d’anciens plans militaires et géographiques Romaines et Helléniques prouvant ainsi que le mot Tchameria (Çameria en albanais) est plus ancien que le mot Epirus , et est utilisé que par nous les albanais). Une autre branche de cette rivière est encore connu de nos jours sous le nom de « lumi i Kallamait » ( la rivière de Kallamai). Ce qui est important a savoir est que tout dans la Tchameria est albanais dans tous les sens tu terme. Le mot Çameria a plus un sens topologique, mais les Çams (tchams)(c’est comme ça qu’on appelle les habitants de la Çameria) ont de très fortes ethnicité, traditions et coutumes albanais. Tchameria a un sens ethno géographique très bien défini et qui est fortement albanais. Un grand nombre de la population tchame situé sur la zone côtière qui descend jusqu’au gouffre de Préveza. Un autre nombre considérable de villes et villages tchames sont situé des deux cotés de la rivière Kallamai. Le reste des villes et villages tchames sont situé dans de plus hautes places comme les collines et les montagnes.

Le gouvernement grecque a été très hostile envers les tchams et la raison principale est que la Tchameria a une très forte identité albanaise et musulmane. Une autre raison des hostilités Grecques est le fait que les grecs ont hérité une politique très hostile envers les tchams. Durant le lapsus de temps entre 1854-1877 les albanais de Tchameria ont résisté successivement aux attaques des « Andartes » (criminels et bandes organisés) Grecques. Pendant la première et la deuxième guerre mondiale les troupes grecques ont encore attaqué la Tchameria. Le gouvernement (provisoire) de Vlora(Albanie) répondu en envoyant des troupes militaires pour aider la population musulmane albanaise de Tchameria, mais la décision de la Conférence des Ambassadeurs assigna Tchameria à la Grèce. Comme résultat de la décision des Grands Pouvoirs les forces grecques guidé par la figure détestée de Napoléon Zerva lança des attaques sur la population civile tchame qui se terminèrent par la extermination de milliers de villages musulmans et de beaucoup de villes. Une grande partie de la population fuyant vers l’Albanie se sauva de ce grand bain de sang. De nos jours les tchams orthodoxes qui sont resté en Grèce sont décris comme de mauvais gens par l’étouffante propagande nationaliste grecque qui est basé sur le fait qu’ils refusent l’assimilation comme est le cas de certains arvanites (albanais orthodoxes). De nos jours le nombre des tchams en Grèce est d’un million sans tenir compte des tchams musulmans qui ont fui et qui vivent actuellement en Albanie et en Turquie. Il faut souligner le fait qu’il y a beaucoup de villages albanophones en Grèce mais seulement les
Albanais de Tchameria se définissent comme des Shqiptars ( Albanais). Avant la deuxième guerre mondiale la population de Tchameria était 93% Albanais, le reste étaient des autres groupes ethniques comme Grecs, Valaques, Gitans etc. Au 19éme siècle 80% de la population de Tchameria était de religion musulmane et a 18% orthodoxe, le reste des juifs. Mais la deuxième guerre mondiale trouva la communauté albanaise avec les proportions de 50% orthodoxe et 50% musulmane (ce changement de proportion eu lieu en 70 ans). Durant la guerre la plus grande partie des musulmans furent massacrés et expulsé par les forces Grecques vers l’Albanie. Seulement une très petite partie des musulmans purent rester à condition qu’ils se convertissent à l’orthodoxie pour survivre aux massacres. Quoi qu’il en soit les deux communautés religieuses albanaises étaient très proches l’une de l’autre avant la guerre et meme de nos jours le gouvernement grecque n’a pas réussi à assimiler les albanais de Tchameria. La langue albanaise est parlée encore de nos jours dans beaucoup de villages à Tchameria mais le gouvernement grec avec très peu de pression de l’extérieur refuse de reconnaître la minorité albanaise en Grèce et d’ouvrir des écoles en albanais.

La région est connue officiellement sous le nom d’Epire par le gouvernement Grecque mais dans le nord-ouest de la Grèce chaque personne connaît cette région sous le nom de Tchameria.
Chaque personne de cette région témoigne qu’il qu’elle est un tcham en affirmant que les tchams sont albanais. C’est pour cette raison que la Grèce ne reconnaît pas officiellement la région sous le nom de Tchameria. Le cœur de la Tchameria est aussi appelé Thesprotia.

Puisque je suis de Tchameria moi-même , mon propre avis est que cette région a toujours été a une majorité albanaise (puisque beaucoup de personnes d'autres groupes ethniques ont émigré loin, qui a compensé de façon ou d'autre le déplacement de quelques Albanais pendant la première et la deuxième guerre mondiale!) et tout le Tchams expulsé sans justification de Grèce sont très bien accueillis par toutes les personnes albanaises ici, il y a une résolution de l'ONU qui demande au gouvernement grec de rapatrier nos frères et soeurs de nouveau à leurs maisons, où ils sont nées parmi le reste de nous. Cette section est consacrée aux centaines de milliers d'Albanais de la région de Tchameria expulsée par la force, par les forces grecques en 1944 et qui résident maintenant dans la République d’Albanie et à la mémoire de 850.000 Albanais Tchams envoyés en Turquie au cours de la période entre 1913-44. Pendant l'été de 1944, les forces néonazis menées par Zervas ont attaqué beaucoup de villages et des villes dans la région de Chameria et en conséquence 9.000 Albanais (enfants y compris, femmes et vieux gens) ont été tuées aléatoirement. Un nombre considérable d'Albanais ont été expulsés et habitent maintenant en Albanie. Le nombre officiel de ces réfugiés albanais de Tchameria est entre 150.000 et 300.000. Aujourd'hui ils ont formé leur propre association patriotique et culturelle albanaise basée à Tirana et qui est j active à travers toute l'Albanie. Ils demandent au gouvernement grec à Athènes Grèce, d'être rapatriés dans leurs terres et aussi des compensations pour l'utilisation de leurs terres pendant les 50 dernières années illégalement par la Grèce . Également ils se rallient pour l'ouverture des écoles albanaises aux Albanais habitants encore dans le région de Tchameria. La politique de l'expulsion des Albanais Chams de Tchameria avait commencé plus tôt que 1944. Les Grecs aussi bien que des Serbes ont suivi le même modèle dans la politique en ce qui concerne des Albanais. Souvent ils avaient signé des documents avec le gouvernement turc pour l'échange des musulmanes avec des populations chrétiennes. Pendant tout ceci pas un simple Cham n'a été demandé !. En raison d'une telle politique presque 850.000 Albanais Chams de Tchameria ont été envoyés en Turquie, où ils sont arrangés dans la région d'Asie .


"Un espoir pour les Tchams, les Albanais expulsés de Grèce"



"Un espoir pour les Tchams, les Albanais expulsés de Grèce" "National aspects, Foreign policy, Minorities issues"
Fatis Çoçoli
URL: [http://balkans.courriers.info/article7233.html]

Published: 2006-11-28


Le Parlement européen s’est penché sur le sort des Tchams, les Albanais expulsés du nord de la Grèce à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale. Les Tchames qui vivent en Albanie pourrait retrouver la nationalité grecque dont ils ont été privés, il y a 62 ans. La mobilisation sur la question des Tchams doit aussi être reliée au règlement du statut du Kosovo.
Koha Jone Un espoir pour les Tchams, les Albanais expulsés de Grèce Traduit par Mandi Gueguen Publié dans la presse : 28 octobre 2006 Mise en ligne : vendredi 3 novembre 2006 Sur la Toile Le Parlement européen s’est penché sur le sort des Tchams, les Albanais expulsés du nord de la Grèce à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale. Les Tchames qui vivent en Albanie pourrait retrouver la nationalité grecque dont ils ont été privés, il y a 62 ans. La mobilisation sur la question des Tchams doit aussi être reliée au règlement du statut du Kosovo. Par Fatis Çoçoli Le Parlement européen a récemment consacré une session spéciale à la question tchame. La délégation albanaise était composée d’Ilir Meta, ancien Premier ministre et leader de la Ligue socialiste pour l’intégration, et de deux anciens vices-ministres, Aleksander Meksi et Skender Gjinushi. Pour la première fois, l’épopée et la tragédie de cette communauté albanaise martyrisée a ainsi été portée à l’attention des décideurs de l’Union Européenne. Les Albanais doivent cela à l’insistance de la députée européenne Doris Pack, très sensible au sort de notre petit pays. Elle a demandé aux autorités grecques de reconnaître la nationalité grecque de la population tchame et de la traiter avec considération. Cela constitue sans doute une exigence forte pour cet État qui fait la sourde oreille quant aux droits économiques et civils des Tchames. La reconnaissance de ces droits, qui ont été niés aux Tchames depuis des siècles, renforcerait aussi le statut des émigrants albanais en Grèce. Par extrapolation, elle donnerait également de l’optimisme et de l’espoir pour la question de l’indépendance du Kosovo. Après cette séance au Parlement Européen, la question est plus que jamais d’actualité. Que faut-il faire ? Une autre résolution du Parlement albanais (plus exigeante dans les détails) serait un argument pour pousser la question tchame plus loin dans les bureaux de Bruxelles. L’Union européenne a toujours été sensible aux droits de la personne et encore plus aux violations des droits de propriété privée. La population tchame a énormément souffert de ce type d’infractions et l’action du parlement albanais serait un pas important pour aider leur cause. Un jour peut-être, espérons-le très prochainement, nos députés se dépouilleront de leur frilosité pour aborder ouvertement la question. Jusque là, les autorités grecques ont pu cacher avec subtilité la réalité de l’histoire du peuple tchame aux commissaires européens de Bruxelles. La résolution du Parlement albanais pourrait être le porte-voix de la question tchame, mais elle n’est pas le seul moyen de faire entendre leur voix. Les Tchames eux-mêmes pourraient se mobiliser et protester tant qu’il le faudra devant les institutions bruxelloises, strasbourgeoises, ou autres. La question tchame doit rester à l’ordre du jour dans les médias albanais et même les médias de la diaspora, en attirant aussi les intellectuels. L’association « Cameria » doit renforcer son action et doit être aidée tant du point de vue des moyens financier que des ressources humaines. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud et sensibiliser toute l’opinion publique. La séance européenne sur la question tchame peut servir de catalyseur à cette mobilisation. Plus la voix des Tchames s’élévera et plus se renforceront leurs revendications pour leurs droits, plus la solution du statut du Kosovo attirera l’attention et la responsabilité de la communauté internationale, surtout dans l’Union européenne et aux Etats-Unis. La séance consacrée à la question tchame doit être vue comme une main tendue au processus de solution du statut du Kosovo. Car les deux peuples ont des revendications semblables. Ces deux peuples font partie de la nation albanaise. La politique et les décideurs albanais doivent se montrer à la hauteur dans ce moment difficile, délicat et important où se décide le sort du Kosovo et la question des Tchames martyrisés depuis si longtemps. Leur comportement insistant et cohérent voudra dire beaucoup. Souhaitons-leur une collaboration transparente et connivente dans l’intérêt de ces deux questions majeures.